- stercoral
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stercoral, ale, aux [ stɛrkɔral, o ] adj.• 1795; de stercor(aire)♦ Sc., méd. Relatif aux excréments. ⇒ excrémentiel, stercoraire. Fistule stercorale. Matières stercorales.⇒STERCORAL, -ALE, -AUX, adj.MÉD. Qui se rapporte aux matières fécales, qui en contient. Synon. stercoraire. Odeur stercorale. Bientôt ces tranchées sont suivies de déjections d'abord stercorales, puis bilieuses et ensuite glaireuses et même sanguinolentes (GEOFFROY, Méd. prat., 1800, p. 3855). Le chyle arrivé dans le duodénum (...) perd la couleur grisâtre et acide qu'il avait auparavant, se colore en jaune, et commence à contracter le fumet stercoral, qui va toujours en s'aggravant à mesure qu'il s'avance vers le rectum (BRILLAT-SAV., Physiol. goût, 1825, p. 190).♦ Fistule stercorale. Fistule qui fait communiquer l'intestin avec l'extérieur ou avec une cavité naturelle et qui laisse passer les matières fécales (d'apr. Lar. Méd. t. 3 1972).♦ Matières stercorales. Matières fécales. Aristote (...) qui fut le premier en date des grands biologistes, ne doute pas qu'un bon nombre d'animaux ne s'engendrent spontanément. (...) Les vers de l'intestin dérivent des matières stercorales (J. ROSTAND, Genèse vie, 1943, p. 10).— P. métaph. Marchenoir avait la réprobation scatologique. Le bégueulisme cafard des contemporains d'Ernest Renan l'avait rigoureusement blâmé pour l'énergie stercorale de ses anathèmes (BLOY, Désesp., 1886, p. 287).Prononc.:[
], plur. masc. [-o]. Étymol. et Hist. 1537 infections stercorales (tr. Flammette, ch. VI, 82 r° ds HUG.); 1787 colique stercorale, matières stercorales (BOSQUILLON, trad. CULLEN, Elements de méd. pratique, III, p. 412, note). Dér. sav. du lat. stercus, stercoris « excrément »; suff. -al. Bbg. QUEM. DDL t. 12.stercoral, ale, aux [stɛʀkɔʀal, o] adj.❖♦ Sc., méd. Relatif aux excréments. (On dit aussi parfois stercoraire). || Fistule stercorale. ⇒ Stercoraire. || Matières stercorales.♦ Par métaphore :0 (…) les stercorales écluses qui menacent évidemment Paris du seul déluge qu'il ait mérité, et qu'on s'étonne de voir si obstinément fermées !Léon Bloy, le Désespéré, p. 242.
Encyclopédie Universelle. 2012.
